Info bien-être

COMMENT CHOISIR LE PRATICIEN BIEN-ÊTRE QUI VOUS CONVIENT ?

Peut-être êtes-vous comme la moitié des personnes qui pensent que les pratiques de santé alternatives peuvent les aider en complément des traitements classiques.


Ou comme ceux qui souhaitent adopter une démarche préventive ou des approches personnalisées, qui prennent en compte toute leur personne (corps-esprit), ainsi que leur environnement.

Écoute, prévention, personnalisation : les accompagnements bien-être répondent généralement à ces demandes et c’est ce qui explique leur succès.


Acupuncture, phytothérapie, naturopathie, réflexologie, sophrologie…

Les pratiques sont multiples et on ne sait pas toujours très bien vers quoi se tourner ni comment choisir son praticien.

Comment s’assurer que la pratique proposée répond à notre besoin et n’est pas contre indiquée ? Comment savoir si le praticien est sérieux ?


1. Les ACCOMPAGNEMENTS BIEN-ÊTRE ne sont pas à prendre à la légère !

Fatigué(e), stressé(e), douleurs articulaires, mal de dos… C’est décidé, vous allez prendre en main votre santé et vous optez pour une méthode dite « douce ».

Attention, car certains accompagnements alternatifs sont tout sauf "doux". Par exemple, la puissante efficacité de la phytothérapie (soin par les plantes) et de l’aromathérapie (huiles essentielles) a pour corollaire des risques d’effets secondaires réels en cas de mauvaise utilisation (doses, durées, contre-indications…), d’où l’importance de bien choisir le praticien à qui l’on confie sa santé !

Restez donc vigilant et critique. Le praticien de santé qui vous a donné un traitement a-t-il les bonnes qualifications pour le faire ? Sur quelle base reposent ses conseils ?

2. Pour quelles maladies ?

Certaines problématiques trouvent des réponses particulièrement satisfaisantes dans les approches de santé alternatives.

C’est le cas notamment des problèmes de digestion, des insomnies, des migraines, du stress, des lumbagos et des maladies inflammatoires comme les bronchites ou gastrites, par exemple, voire parfois de la constipation et de l’eczéma.

Pour d’autres problématiques, les accompagnements avec des techniques bien-être apporteront un réconfort et soulagement non négligeable.


Globalement, on peut retenir que plus on est dans la prévention et le simple inconfort, plus les méthodes alternatives seront appropriées et efficaces.

3. Quelle PRATIQUE ?

Selon les inconforts ou le problème de santé dont vous souffrez, les moyens financiers dont vous disposez, votre lieu d’habitation et aussi vos préférences, le choix de la pratique pourra différer.

Prenez le temps de vous renseigner sur les différentes techniques adaptées à vos troubles et souhaits.

Les magazines spécialisés, certains sites internet et plusieurs ouvrages permettent de se faire une première idée des techniques et pratiques régulièrement conseillées pour tel ou tel trouble.

Une fois votre présélection de techniques réalisée, vous pourrez alors vous documenter plus spécifiquement sur chacune des approches que vous avez repérées puis en discuter avec les

fédérations professionnelles concernées et/ou le praticien.


4. Bouche-à-oreille, annuaire en ligne…

Une fois décidé(e), trouver le bon praticien n’est pas toujours aisé.

Vous pouvez commencer par interroger vos proches. Peut-être connaissent-ils un bon acupuncteur ou un cours de yoga dans leur entourage ?


Demandez aussi à votre médecin, qui, s’il est ouvert à ces approches, sera souvent de bon conseil, ou encore aux pharmacies ou magasins diététiques proches de chez vous.

Enfin, des annuaires comme www.infobienetre.nc permettent de trouver en un clic le praticien qu’il vous faut. Très efficace pour des recherches pointues (vous habitez par exemple à Bourail et recherchez un art thérapeute), permet aussi de connaître les tarifs du praticien ainsi que ses horaires, ses diplômes et de savoir depuis quand il exerce.

5. Fédérations, formations professionnelles

Environ 400 pratiques naturelles et complémentaires cohabiteraient en France. Difficile de s’y retrouver !

Vous pouvez jouer sur la sécurité et vous tourner vers les pratiques les plus officielles, celles par exemple intégrées – au compte-gouttes ! – dans certains services hospitaliers : shiatsu, taï-chi, acupuncture, ostéopathie, sophrologie, méditation, homéopathie, hypnose… Un premier pas intéressant.

Dommage cependant de se passer d’autres praticiens ou techniques de qualité. L’anthroposophie par exemple, si elle est peu connue en France, est

officiellement reconnue et même remboursée en Suisse.

Dès lors, si vous voulez explorer l’une de ces pratiques, le mieux est de contacter la ou les fédérations des praticiens qui exercent ce métier. Vous pourrez alors savoir plus précisément si c’est adapté à votre cas et connaître les écoles et formations qui font référence. Dans certaines professions, cela fait toute la différence.

Ainsi, les naturopathes, se sont réunis sous l’égide de la Fenahman. Les naturopathes membres de cette fédération ont tous passé le diplôme national commun et ont suivi un même cursus avec un minimum d’heures d’enseignement, ceci au sein des quelques écoles affiliées à la fédération.

Au bout du compte, entre un naturopathe qui aura suivi quelques semaines de cours par correspondance et un autre qui y aura consacré deux années d’études intensives, le niveau de compétences ne sera pas le même.

6. Avis médical

On a reproché à certaines pratiques complémentaires d’empêcher des traitements vitaux comme une chimiothérapie lors d’un cancer. Dans les faits, on a rarement vu un professionnel du bien-être conseiller cela à un client !

En revanche, de plus en plus de personnes consultent un professionnel du bien-être en première intention (avant le médecin), ce qui peut faire craindre des retards de diagnostic si le praticien n’est pas médecin. Une fatigue persistante peut par exemple être le fait d’une hypothyroïdie, qui nécessite des analyses et les investigations d’un médecin pour être

diagnostiquée.

Un bon praticien conseillera donc à son patient de consulter un médecin parallèlement aux soins qu’il lui prodigue, ceci afin de ne pas passer à côté d’une éventuelle pathologie.

Un praticien qui prétend détenir la clé à tous vos maux et problèmes, ou qui n’accepte pas que vous consultiez d’autres soignants, doit vous alerter.


7. Empathie et bienveillance

Écoute, empathie et confiance sont des indicateurs importants que vous devez ressentir auprès de votre praticien.

Plusieurs études ont d’ailleurs démontré que la compassion ou l’empathie de la part des soignants, procuraient de meilleurs résultats sur l’état de santé physique et psychique des personnes.

Les praticiens s’inscrivant sur l'annuaire www.infobienetre.nc s’engagent à respecter une charte déontologique encadrant leurs pratiques professionnelles.

8. Tarifs

Ils doivent être raisonnables et clairement affichés.

La fréquence des rendez-vous est également un critère important et une question à poser pour savoir à quoi vous vous engagez.

Vous pouvez aussi préférer opter pour une pratique prise en charge par votre mutuelle (naturopathie, phytothérapie…).

De plus en plus remboursent les pratiques alternatives.

9. Les questions à poser

Quelques indications supplémentaires et questions à poser au fil du temps permettent de mieux cerner votre praticien et concourent à installer – ou pas – un climat de confiance.


  • Depuis combien de temps exerce-t-il ce métier ?
  • Pourquoi l’a-t-il choisi ?
  • Quels sont ses différents diplômes et formations ?

Il est intéressant d’observer quelles sont les techniques maîtrisées ou affichées par le praticien.

Souvent, les bons praticiens continuent de se former tout au long de leur vie et enrichissent leurs pratiques avec de nouvelles connaissances, sans pour autant tomber dans le travers inverse, consistant à « papillonner » de technique en technique sans jamais vraiment approfondir ni soigner…

10. L’important est que cela marche !

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